"La commune de Manjo, nichée au pied du Mont Manengouba dans le département du Moungo, tire son nom de l'expression Mbo'o 'Muan E Njo', signifiant 'éléphanteau'. Cette appellation évoque l'abondance d'éléphants qui peuplaient autrefois cette région verdoyante. Fondée au 19ème siècle par les descendants de la famille NGOE, Manjo s'est développée progressivement grâce à l'installation des clans Manehas et Mouamenam, formant les deux principaux cantons qui constituent aujourd'hui la commune. Au fil du temps, la richesse de ses terres a attiré diverses populations, créant une mosaïque culturelle unique dans la région. Aujourd'hui, Manjo est un carrefour multiculturel où traditions ancestrales et modernité coexistent harmonieusement, témoignant d'un riche patrimoine historique et d'une évolution constante." Aujourd'hui, Manjo est un carrefour multiculturel où traditions ancestrales et modernité coexistent harmonieusement, témoignant d'un riche patrimoine historique et d'une évolution constante.
Au cours du 19ème siècle, la commune de Manjo a été fondée par les descendants de la famille NGOE qui se sont installés sur les versants fertiles du Mont Manengouba, attirés par les terres riches et le climat favorable à l'agriculture.
La structure sociale de Manjo s'est formée autour de deux clans principaux. Menamengoe, septième fils de NGOE, a établi les Mouamenam, tandis qu'Ehas Ngoe, onzième fils, a fondé les Manehas. Ces deux clans constituent aujourd'hui les cantons traditionnels de la commune.
Le développement urbain de Manjo a commencé avec la création du quartier Manewang par Ewang, un descendant de la lignée Ngoe. Ce quartier est devenu le premier noyau de l'agglomération et reste aujourd'hui une partie importante de la commune.
Une étape décisive dans l'histoire administrative de Manjo a été franchie le 1er mars 1959, lorsque la localité a été officiellement érigée en commune par le décret présidentiel N°59/23, marquant ainsi le début de l'administration municipale moderne.
Durant cette période, Manjo a connu une importante diversification ethnique avec l'arrivée des Bamilékés, Bassa, Bassa'a et Bororos, venus à la recherche de meilleures terres agricoles. Cette période a également vu le développement progressif des infrastructures locales.
Cette période marque le premier mandat de Charles EBAKO en tant que Maire de Manjo, durant lequel il a entrepris des initiatives pour améliorer les conditions de vie des habitants et développer les infrastructures de base.
Depuis son retour à la tête de la commune en 2013, le Maire Charles EBAKO poursuit une politique de développement axée sur l'amélioration des infrastructures, la modernisation de l'agriculture et le renforcement des services de base pour les 50 000 habitants de Manjo.
Commune de MANJO, Département du MOUNGO, Région du LITTORAL, CAMEROUN
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